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  • Photo du rédacteurDiane Roche

Le travail à la longe



Le lundi est souvent synonyme de journée de repos et de récupération après un week-end de compétition. Repos ne voulant pas dire inactivité, rien de tel qu’un travail à la longe pour évacuer les tensions musculaires de votre cheval.

Mais pas que.


1. Intérêts pour le cheval de sport


Après un week-end d’efforts, que ce soit sur une piste de saut d’obstacles ou un carré de dressage, nos chevaux ont besoin de récupérer musculairement et d’évacuer leurs courbatures. Le travail en longe, sans le poids du cavalier, voire même sans la contrainte du sanglage si vous longez votre cheval “nu”, est un excellent moyen de faire des exercices d’étirements et d’assouplissements post compétition.


Idéal donc pour une bonne séance de décontraction, le travail en longe est également très utile pour échauffer progressivement votre monture avant de démarrer le travail monté.


A recommander sans modération si votre cheval est de nature raide, que ce soit sur le plan musculaire ou articulaire, ce qui est souvent le cas chez les chevaux d’âge.


A recommander également avec un jeune cheval qui a souvent besoin de jeter un peu son feu avant de se mettre au travail. Le laisser s’exprimer sans contrainte au bout de la longe permet bien souvent de l’avoir plus disponible ensuite sous la selle.


2. Aménager l’espace : manège ou carrière


Il faut longer votre cheval dans un espace clos, sécurisé et le plus calme possible. L’idéal est d’avoir un rond de longe spécialement dédié à l’exercice mais, le cas échéant, vous pouvez tout à fait travailler dans une carrière ou un manège.


En fonction de la place disponible, n’hésitez pas à matérialiser votre espace de travail en l’encadrant avec quelques barres au sol ou avec des plots. Cela vous permettra de canaliser votre cheval. Choisissez pour cela de longer dans un coin de la carrière ou du manège plutôt qu’en plein milieu.


Evitez de travailler sur un sol trop profond afin de préserver les tendons de votre cheval. A l’inverse, un sol trop dur sera néfaste pour ses articulations.

Enfin, ne longez surtout pas sur un sol glissant, votre cheval risquerait alors de se faucher et de se blesser.


Attention : le travail en longe a tendance à creuser le sable ce qui est problématique quand on souhaite conserver un sol parfaitement nivelé pour le travail monté. Il faut donc demander à votre responsable d’écurie l’autorisation avant de longer.


3. Enrênements et protections


Vous êtes libre de longer avec ou sans enrênement mais au lendemain d’un week-end de compétition, je vous conseille de longer votre cheval nu, c’est à dire sans contrainte de sanglage ni d’attitude.

Cela lui permettra de se mouvoir à sa guise et favorisera son relâchement musculaire. Cela vous permettra également d’observer votre cheval se déplacer sans artifice et de repérer plus facilement un éventuel défaut de locomotion.


En dehors des cas de séances de récupération, vous pouvez utiliser un enrênement si votre cheval reste figé dans une mauvaise attitude.


N’hésitez pas à demander conseils à votre enseignant car un mauvais choix et/ ou un mauvais réglage d’enrênement sont plus néfastes que pas d’enrênement du tout.

Dans tous les cas votre cheval ne doit jamais être bloqué ni encapuchonné et vous devez veillez à ce qu’il soit toujours actif et engagé.


Enfin, le travail à la longe est plus propice aux atteintes : pensez à protéger votre cheval avec des guêtres, protèges boulets et cloches, surtout s’il est un peu explosif au bout de sa longe. Vous éviterez ainsi qu’il ne se blesse ou ne déferre.


Pensez également à protéger vos mains en portant une paire de gants adaptés pour ne pas être brûlé par la longe si votre cheval vous échappe ainsi qu’une paire de chaussures fermées (faut-il le rappeler??).


Que vous soyez professionnel ou amateur, ne perdez jamais de vue les règles de sécurité.


Conclusion :


Les séances de longe sont une bonne occasion de travailler le relâchement de votre cheval, de l’entretenir musculairement sans le poids du cavalier et de l’échauffer avant le travail sous la selle.

Elles permettent au cavalier d’observer à pied la locomotion de sa monture et de mieux la comprendre.

Comme toutes les activités équestres, le travail à la longe doit être organisé dans de bonnes conditions et respecter les règles de sécurité.





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